dimanche 25 septembre 2011

A bientôt...

Depression blues


J’ai lu récemment un papier intitulé Jazz et Pauvreté. Malheureusement j’ai oublié le nom de l’auteur et celui du journal, quelle tête de linotte fais- je !


Quoi qu’il en soit je me souviens par contre parfaitement du sujet. En cette période de craintes sur les économies, plafond de la dette, chute boursière, crise des finances publiques, menace de récession, l’auteur s’interrogeait sur le lien entre la prospérité économique ou la récession voire la dépression et la santé du Jazz. Un peu futile certes devant des menaces autrement sérieuses mais sujet intéressant. Selon lui le rapport est loin d’être évident, voire inverse à ce qui pourrait être imaginé.


L’exemple est celui de la grande dépression des années 30 où le Jazz n’a jamais été aussi florissant, big bands à gogo tournant dans tout le pays, clubs comme le Cotton Club ou le Savoy bondés, ventes de disques record, succès phénoménal du nouveau média: la radio.


Il est vrai que cette observation a pu être faite à d’autres époques, de l’intense vie artistique et culturelle berlinoise de la république de Weimar dévastée économiquement aux nuits fébriles des heures de l’occupation à Paris quand les cinémas étaient pleins.


Voilà un bon sujet pour le CNRS; j’imagine bien une équipe pluridisciplinaire d’économistes et d’historiens de la musique travaillant sur ce sujet. Le seul problème est que leurs travaux ne seraient en rien prédictifs; le passé n’étant pas garant de l’avenir.


Le jazz depuis son origine a survécu à tout, crises, guerres, prospérité même. Il est vrai qu’historiquement ce n’est pas dans les périodes les plus fastes qu’il se porte le mieux; la période de prospérité des 30 glorieuses aux Etats Unis a plutôt favorisé l’émergence de musiques bâtardes comme le Rock n Roll que le Jazz. 


Personne de sensé ne souhaiterait une cure d’austérité sévère pour favoriser sa musique préférée, ce ne serait pas sérieux. 


Pour accompagner ces propos sinistres, je ne vois que le Recession Blues de BB King.


BB King Ladies and Gentlemen :




Chers petits amis,

Vous vous souvenez sans doute, lecteurs attentifs, que pendant que vous rôtissiez ce mois d' Août sur les plages ensoleillées, votre amis Gaston postait messages sur messages, à propos de petits musiciens oubliés, dont la lecture agrémentait votre sieste !

Ce bon temps est temporairement fini car Gaston prend lui aussi des vacances figurez vous ! Gaston part en Chine, Gaston sera trois semaines à Shanghai et ses environs pendant que vous pesterez dans les embouteillages urbains ou que vous subirez les mauvaises humeurs de votre N+1...

Ce blog est donc « fermé pour congés annuels » mais stay tuned car, dès mon retour, je reprendrai le collier.(1)

A bientôt donc et bon courage aux héroïques travailleurs qui continueront à produire le PIB que je dépenserai sans compter auprès de sournois commerçants chinois...

(1) je prévois de recommencer avec un papier sur Joe « be bop » Carroll, c'est pas du teasing ça ?

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